Le jeûne intermittent pourrait sembler facile, hop tu arrêtes de manger et c’est parti. Or pratiquer le micro jeûne n’est pas si simple.
Mon premier jeûne intermittent, je m’en rappelle encore. J’adorais prendre mon petit déjeuner, j’ai toujours été un gros mangeur le matin. Je mangeais du pain grillé avec du beurre et de la confiture, un lait au chocolat ou un thé au lait, parfois des oeufs, un fruit, des viennoiseries. J’aimais bien aussi me faire un bol de corn flakes voir plusieurs. Je mangeais jusqu’à plus faim. Je n’avais pas de limite.
Puis l’heure suivante arrivait et j’étais ballonné, digestion difficile. Cela me demandait énormément d’énergie. Le weekend ça m’arrivait de finir après le petit déjeuner devant la télé pour pouvoir digérer.
Mes premières tentatives
Ma première tentative
Autant vous dire que la première fois que j’ai décidé de ne pas manger le matin, je n’ai pas réussi, sniff.
Au bout d’une heure j’avais faim et je ne pensais qu’à ça. J’ai déjeuné une heure plus tard et je me suis dis “ce n’est pas pour moi ce truc la”.
il m’a fallu un mois pour remettre le couvert façon de parler. 🙂
J’avais toujours mal au ventre le matin après le petit déjeuner et je n’arrivais pas à me restreindre comme le faisait ma femme, à manger 2 petites tartines et c’est tout.
Ma seconde tentative
J’ai quand même essayé une seconde tentative, je me suis conditionné pour tenir. En choisissant le dimanche. J’ai tenu jusqu’à midi, j’ai regardé tout le monde manger son petit déjeuner, c’était atroce, les tartines au beurre et à la confiture que je n’avais pas eu, me manquaient et je me rappelle m’être dit:”Vivement demain que je déjeune”, c’était mon seul souhait.
Ma crainte face au jeûne
Il nous a été maintes fois répéter de pas sauter de repas. mauvais pour la santé. Pas facile d’aller contre une croyance comme celle ci du coup je vais écrire un article là dessus. J’avais l’impression de me mettre en danger. C’était vraiment pas fais pour moi. Les fameuses croyances limitantes.
Je mangeais trop
J’ai donc décidé de changer mon alimentation du matin, je déjeunais un sandwich dans ma voiture en allant travailler. Le weekend, je gardais mon petit déjeuner avec mes 12000 tartines (façon de parler) et ma période de digestion du matin devant la télé. Ca m’arrivait d’aller faire une sortie vélo avec les copains le dimanche ou de me mettre à faire les travaux dans ma maison mais c’était toujours un moment de souffrance.
Bien oui, entre l’effort pour digérer et l’effort physique, double effort. J’avais pas conscience que le problème venait du fait que je mangeais trop le matin ou peut être que je ne voulais pas en prendre conscience.??? je ne sais pas.
Mon sandwich du matin me faisait du bien dans la voiture petite quantité de nourriture et j’assouvissais mon inquiétude de ne pas sauter de repas. Aaaaah ! l’éducation quand tu nous tiens !
Finalement c’est en mangeant ce sandwich que j’ai compris que la quantité absorbée le matin était problématique.
Comment j’ai compensé la douleur
j’avais un peu faim à 10 heures donc j’avais ma banane. J’ai découvert la sensation de faim. Il est rare d’avoir faim donc pas évident de gérer ce moment là, c’est très douloureux et insupportable.. La faim c’était une douleur que je ne savais pas gérer. J’ai donc trouvé la parade, grignotage toute la journée. Maintenant je sais que le grignotage est une très mauvaise habitude que j’ai eu très longtemps et que je ne pouvais plus me passer. Je continuais à“gueuletonner le weekend tous les matins”.
Bon enfin bref j’ai pris du poids.
Mes premiers sauts de repas
Mes premiers demi-jeûnes intermittent
L’alimentation reste un problème dans notre société où l’alimentation est à porté de main et en abondance, ce qui n’était pas le cas avant pour nos ancêtres. voir le chapitre « Quand le jeûne est- il apparu dans l’histoire des hommes »
Étant souvent à l’oeuvre des repas du soir ( pas tout le temps mais très souvent) dès que j’en ai l’occasion. J’ai négocié à la maison pour avancer l’heure du repas du soir. Au final on passe à table entre 18h et 19h. après tout les hollandais comme d’autres pays du nord prcèdent ainsi.Ce qui fait que sans le savoir ça faisait un jeûne de 13 heures entre 19h et 8 heures du matin. Ca ne m’empêchait pas de trop manger le weekend et d’en être malade après. Il fallait donc attaquer le problème à la source! Le petit déjeuner du weekend. aie !
Mes premiers jeûnes intermittent
J’ai donc commencé par ne plus déjeuner en semaine, mes premiers jeûnes intermittent je les ai fait en mangeant d’abord juste une pomme le matin. et plus rien de temps en temps. Pour vous donner une régularité même si je ne l’étais pas du tout, je vous dirais une fois par semaine. Je pensais que ce n’était pas bien vu de sauter un repas. Ma croyance limitante de sauter un repas était toujours présente en moi. Mais je me sentais bien le matin, j’étais assis à mon bureau peu d’énergie dépensée.La douleur de la faim c’est petit à petit transformé en une douleur supportable. Alors bien sûr si j’avais trop faim , mon inquiétude réapparaissait et j’allais m’acheter une confiserie au distributeur.
Je me suis ensuite affirmé dans cette pratique que je faisais sans trop en parler autour de moi puisque c’était “Mal” de sauter un repas.
Et la lumière fut
Puis, petit à petit c’est devenu la mode, on a commencé à en entendre parler sur le net avec le fasting. Je suis allé sur le net et j’ai échangé avec d’autres pratiquants du jeûne intermittent. J’ai découvert les différents termes de cette pratique.
Cette pratique s’explique et fait du bien. J’ai commencé à le pratiquer le weekend, cela m’a pris plusieurs années.
N’hésitez pas à me dire comment vous avez commencé votre premier jeûne intermittent. Dites moi si cet article vous a plus et vous a donné envie d’essayer le jeûne intermittent.